samedi 14 septembre 2013

Le site des Jeunes Démocrates 54 fait peau neuve !

Chers amis , 

Un nouveau site internet remplace ce blog .

Venez découvrir , une nouvelle version plus innovante , attractive , conviviale et surtout un site participatif !

Bref toute l'équipe des Jeunes Démocrates et moi même vous attendons sur notre nouvel outil informatique !

Pour ce faire , cliquer sur le lien ci-dessous 

http://jeunesdemocrates54.e-monsite.com/


Le Président des Jeunes Démocrates 54 ,

Séverin Lamotte .

lundi 19 août 2013



   Nancy, le 19/08/2013     

« Garantie jeunes » : La boite à outil n’est pas à la hauteur des difficultés.

Alors que François Hollande définissait la jeunesse comme sa priorité, quelles mesures en place pour les jeunes ?
Les contrats de génération, les emplois d’avenir, la casse de l’apprentissage supprimé avant 16 ans… et maintenant la « garantie jeunes ». En quoi consiste cette nouvelle mesure ? En une allocation de 450 euros par mois, destinée aux 18-25 ans en grande difficulté, qui s'apparente au RSA.

Si l’on ne peut que se féliciter de constater que le gouvernement a pris conscience de l’état de précarité de la jeunesse en France, on peut en revanche se demander s’il ne souhaite pas acheter la paix sociale.
Ce n’est pas ce qu’attendent les jeunes, ce n’est pas ce qu’ils demandent !

Ce que veulent les jeunes :

>        C’est entrer dans l’entreprise par la voix normale avec des CDD mieux encadrés (pour que la loi art L122-3-10, relative à la reconduction du CDD qui au-delà du second contrat au même poste et avec la même mission est obligatoirement requalifié en CDI, soit appliquée) ;
>        C’est que les stages obligatoires pendant leur formation ne soient pas utilisés par les entreprises comme un moyen d’avoir de la main d’œuvre gratuite ;
>        C’est que l’Etat instaure les conditions fiscales pour que la France soit compétitive, pour que les entreprises  s’implantent, investissent pour l’avenir et créent de l’emploi, le même emploi pour tous, au travers duquel les jeunes pourront entrer dans l’entreprise et avoir une carrière professionnelle normale, sans RSA activité et sans aides sociales de quelque sorte que ce soit. En somme, ce qu’ont connu leurs aînés !

Ce n’est clairement pas la direction qu’a choisi le gouvernement qui a augmenté de façon catastrophique l’imposition aux entreprises qui écrase les PME, sans oublier la future réforme menée par Sylvia Pinel, Ministre du Commerce et de l'Artisanat, qui envisage la mise à mort programmée des auto entrepreneurs. 

Car au fond, quelle morale dans les mesures prises depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir ? Mise à part celle de payer un jeune pour apprendre, pour trouver son premier emploi, ce système d'aide risque fort de se voir culpabilisant pour des jeunes chômeurs.

Cette allocation sous conditions, manque d’ambition et infantilise toujours plus ses bénéficiaires, qui devront suivrent les « conseils » de la mission locale et prouver qu'il cherchent un travail (même s'il n’existe pas) pour avoir le droit de survivre. 

Pour espérer redonner des perspectives à ceux qui ne sont pas encore sur le marché du travail, il faut d’abord agir sur la formation et l'offre d'emplois, c'est-à-dire, et avant tout, sur la production.



Séverin Lamotte                                             
Président des Jeunes Démocrates 54               
06 29 40 00 75   

Yohan Drian 
Secrétaire des Jeunes Démocrates 54     
06 67 98 74 90                                                                        

vendredi 31 mai 2013

A quand une réforme de l’éducation supérieure ?

Cela fait des années que cela se passe comme cela et d’un gouvernement à l’autre rien n’est fait ! Si l’on se réfère aux chiffres de 2007 (car bizarrement aucune analyse globale n’a été portée depuis, ces chiffres ayant servis de base à la réforme des Université sous la Présidence de Nicolas Sarkozy) on constate que sur 154364 entrants en premières années de L1, 61745 arrivent en L2 (soit 39.99%), desquels ne restent que 41678 étudiants qui arrivent en L3 (soit 26,99%), il ne reste que 73% des ces étudiants en L3 qui entrent en Master soit 30425 étudiant, ce qui nous mène à un taux d’échec de 80,29%. Que d’argent public dépensé pour rien, quand des filières professionnelles manquent d’étudiants ! Les seuls chiffres partiels connus depuis indiquent que 57% des bacheliers entrés en 2010 en 1ère année de licence ne sont pas passés directement en deuxième année de licence à la rentrée 2011 : 25,5% ont redoublé la L1, 28,4% sont sortis de l’université mais n’ont pas forcément abandonné les études supérieures (réorientation vers une STS, une école paramédicale ou sociale), 3,1% ont changé d’orientation dans l’université (inscription en DUT ou dans un diplôme d’université).

Alors quelles sont les pistes évoquées par la nouvelle Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur Geneviève Fioraso ?

Quand 3 étudiant sur 10 abandonnent dans les premiers mois de leur première année d’université, elle invoque le renforcement du plan "Réussite en Licence" lancé par le précédent gouvernement en 2007 qui coûte 730 millions d’euros par an alors que le taux de réussite n’a cessé de baisser depuis de 3% par an en moyenne. Face aux filières sélectives qui croulent sous les demandes quand d’autres manquent d’étudiants, la ministre propose de mettre en passe des passerelles pour ne plus travailler en silo et diversifier les parcours. Et quand à donner les moyens aux étudiant de mieux savoir où s’inscrire en faculté comme en Angleterre ou en Allemagne qui indiquent clairement le taux de réussite de chaque facs (qualité de l’équipe pédagogique, taux de passage en deuxième année, valeurs des enseignants), là on se heurte au mur de la prétendue égalité dans la réussite éducative et on écarte net tout outil d’évaluation qui serait rendu public, bien que connu des académies et du Ministère.

A quand les bonnes questions pour la bonne réforme ?

Pourquoi  la Ministre ne tape t-elle pas du point sur la table ? Livrer les taux de réussite par facs n’aiderait-il pas les étudiant à mieux choisir leur université pour augmenter les taux de réussite sans réforme coûteuse ? Restreindre l’accès aux filière bouchées ne rendrait-il pas service aux étudiant ?

Trois points essentiels de cet échec massivement organisé doivent être mis d’urgence sur la table :

Les bacheliers n’ont pas le niveau. Le succès en licence ne pourra être assuré que lorsque les étudiants entrants à l’Université seront habitués à travailler et préparés aux exigences de l’enseignement supérieur. Au lieu de ça, de plus en plus de personnes obtiennent le bac, sans exiger d’eux la moindre rigueur ni même la moyenne. En 10 ans, le nombre de bacheliers avec mention a doublé alors qu’on n’a constaté une évolution allant vers la dégradation des connaissances requises qui mène à une baisse moyenne du niveau des lycéens.

La faute à l’absence de sélection. L’échec est en grande partie explicable par l’absence de sélection à l’entrée à l’université. Les filières post-bac étant sélectives à l’entrée, il y a un vrai problème d’orientation, puisque la majorité des étudiants de L1/L2 qui sont là, y sont par défaut. Pour mesurer ces inscriptions par défaut, il faut enquêter les étudiants de L1.

Traiter l’insuffisance de travail et absentéisme aux cours. La réussite des étudiants en licence doit être corrélée aux moyens qu’ils se donnent pour réussir. La majorité des étudiants en L1 et L2 ne travaille pas suffisamment pour réussir, voire ne travaille pas du tout (même si on leur donne les outils pour le faire). Il ne suffit pas de regarder le nombre d’inscriptions à l’université et de mettre ça en regard du succès aux examens, nombre d’étudiants sont là parce que « c’est chauffé et y’a de la lumière ». Même la présence aux examens n’est pas significative, on y retrouve nombre d’étudiants qu’on ne voit jamais en cours et TD. Il faut calculer un taux de réussite pondéré par l’assiduité et cesser de colporter qu’à l’université on peut réussir sans rien faire, parce que c’est faux.

On peut toutefois considérer que l’enseignant est au cœur du processus de validation des connaissances et des savoir-faire : c’est l’enseignant qui note ! C’est lui qui fixe les exigences ! C’est lui qui fixe les notes en fonction de « son paquet de copies ». Les mauvais taux de réussite observés témoignent peut être que les universitaires résistent un peu face à l’abaissement du niveau qui résulte de la déconsidération des universités dans l’orientation des lycéens, ce qui expliquerait que le taux de réussite ne cesse de baisser, les enseignants eux ne baissant en rien leurs exigences. Mais il ne faut pas oublier que ces taux résultent aussi tout simplement du fait qu’une bonne partie du public de licence ne se présente même pas aux examens. Autrement dit, il serait erroné de croire, au vu des chiffres apparents d’échec, que l’évaluation est vraiment très exigeante.


Quoi qu’il arrive, ce n’est pas aux enseignants de faire le travail de maintien du niveau mais au Ministère de changer d’idéologie en arrêtant de faire croire que tout le monde peut réussir. Car au delà des disparités (il est vrai) résultant naturellement de la classe sociale dont sont issus les étudiants (ceux qui travaillent à coté pour financer leurs études ayant moins de temps pour étudier), il serait temps de sélectionner à l’entrée pour permettre aux enseignants de se consacrer plus à chaque étudiant ; de permettre de mettre plus de moyens vers les étudiants issus de familles modestes afin qu’ils n’aient plus à travailler à coté et leur permettre de se consacrer pleinement à leurs études ; pour orienter les jeunes n’ayant pas le niveau vers des filières plus techniques, mesure qui aura pour bénéfice de permettre à plus de jeunes de trouver un emploi et réduire ainsi le chômage qui les touchent… A la fin 2012, le chômage des moins de 25 ans ayant atteint le pic historique de 25,7%. Bref ce sont là des mesures faciles à mettre en place, peu coûteuse et qui seront efficaces !

Pour les Jeunes Démocrates 54
Yohan DRIAN
Secrétaire Fédéral JDEM 54

L’Auto-entreprise encore la cible de nouvelles attaques en règles !

Décidément ce gouvernement casse tout ce qui fonctionne et pour répondre au lobby des artisans et prêt à pendre haut et court les auto-entrepreneurs ! Pour résumer, le gouvernement s’apprête à lutter contre le travail déguisé dans le bâtiment, améliorer la sécurité des consommateurs, contenir les inégalités de traitement entre auto-entrepreneurs et entreprises de droit commun… en refusant (il est vrai) l’exclusion des entreprises du bâtiment de ce régime entrepreneurial, mais en contre partie s’apprête à leur rendre la vie impossible… car ces mêmes artisans qui s’insurgent contre les auto-entrepreneurs sont les mêmes qui refusent depuis longtemps de se déplacer pour remplacer un ampoule ou un joint de robinetterie, jugeant l’affaire non rentable… et accusent après les auto-entrepreneurs de leur voler le pain de la bouche quand la crise perdure et désormais les artisans sont au bord de la faillite !

Sylvia Pinel, la ministre de l’Artisanat, a avancé des propositions obligeant tous les auto-entrepreneurs à s’inscrire à la Chambre des Métiers et les autorisations de création ne seront validées qu’après vérification de leur assurance décennale qui deviendra obligatoire, avec l’option sur la responsabilité civile professionnelle. Cet aspect d’obligation d’assurances fera l’objet d’une prochaine réunion avec Sylvia Pinel, les organisations professionnelles et la fédération des assurances. Ce qui est là une démarche tout à fait compréhensible quand des entreprises réalisent des travaux manuels, qui engagent de fait une responsabilité de l’entreprise qui les réalise, et que l’on connaît la réticence des assurance à couvrir les auto-entrepreneurs !
Le seul problème non soulevé étant que pour tous les métiers affiliés au bâtiment qui sont administratifs sous traitants (économiste de la construction, collaborateur d’architecte, dessinateurs) qui eux, créé des documents pour des bureaux d’études, architectes… et qui de fait font le travail administratif pour eux, sont clairement en danger.
 Ces sous traitants n’ayant pas de responsabilité engagée vu que ce sont les entreprises qui commandent la mission de sous-traitance qui valide le travail rendu, déposent les dossiers administratifs après signature, engageant de fait leur responsabilité. Imposer une décennale a du secrétariat tuerait purement et simplement ces activités de sous-traitance qui sont les premières touchées par la crise, car par définition on liquide la sous-traitance, puis les CDD avant de s’attaquer au cœur de l’entreprise en difficulté ! Sans parler de la limitation dans le temps de ce régime en activité principale ne pouvant excéder un an (Trois ans serait mieux car on sait tous que ce sont les 3 premières années qui sont les plus difficiles pour une entreprise) dans le but de renouer avec la fonction initiale du dispositif : celle d’un tremplin rapide vers le statut d’artisan, met en porte à faux ces même entreprises administratives qui ne sont en rien artisanales bien qu’exerçant dans le domaine du bâtiment.


D’autres propositions qui visent l’accompagnement des auto-entrepreneurs comme l’idée que ce statut ne soit qu’un passage vers la création d’entreprise qui se traduirai par un stage préalable à l’installation d’un auto-entrepreneur et à son accompagnement par les chambres consulaires et/ou les structures ad hoc des organisations professionnelles est saluable à juste titre.Que l’on débatte après tout des qualifications à prouver avant d’installer une activité de maçon ou plombier (par l’obligation de fournir un diplôme par exemple) est on ne peut plus logique pour garantir une professionnalisation accrue des auto-entrepreneurs.  
Donc oui il y a des ajustements à faire pour professionnaliser l’auto-entreprise et pour que ce statut ne soit que transitoire. Mais les choix actuels proposés qui ne visent que la branche du bâtiment va clairement dans le mauvais sens car ce n’est fait que pour faire plaisir à un lobby sans tenir compte au final des besoins et des réalités du terrain, tout en donnant un mauvais signal qui tue l’esprit d’initiative et d’entreprise… Donc à surveiller de près !

Pour les Jeunes Démocrates 54 
Yohan DRIAN
Secrétaire Fédéral JDEM 54 

mercredi 15 mai 2013

Manifeste des Jeunes Démocrates France , adopté par le Conseil National des JDEM



Les Jeunes Democrates ont adopté leur "Manifeste optimiste pour les jeunes de France".

Il dresse 7 lignes directrices qui peuvent mener la France et l'Europe hors de la crise profonde dans laquelle nous stagnons. Résolument optimiste, ce manifeste est bâti sur une conviction simple : notre génération a le devoir de reprendre la démocratie à ceux qui la laissent sans vision ni courage politique.

Découvrez notre manifeste ici, partagez-le et faites nous part de vos réactions ! 

vendredi 29 mars 2013

François HOLLANDE , Monsieur le président , ACTION ?



Alors que les mois défilent depuis la prise de pouvoir du gouvernement Ayrault , la situation économique en France s'enlise de jours en jours . 

En effet pour 2012 , on note : 67,2 milliards d’euros, après – 74 milliards d’euros en 2011. Exposée à la compétition par les prix, la France craint à présent l’appréciation de l’euro face au dollar.
Un taux de chômage qui atteint son plus haut niveau depuis 1997 , 43900 demandeurs d' emplois supplémentaires ont été enregistrés pour le mois de Janvier ( chiffres du Ministère du Travail ) donnant une somme totale de 3 169 300 Françaises et Français à la recherche d'un emploi en Février.
L'Europe a déjà averti la France que sans reformes concrètes elle pourrais atteindre 3,6% cette année en 2013 et 3.9 % en 2014 d' endettement sur le produit intérieur brut ( PIB ). 


En effet ces chiffres et projections en demeure qu'une vision triste et celle que nous ne voulons pas de la France , mais cependant il en est un constat réel avec lequel nous devons composer pour redresser le grand paquebot " France " . 


François Hollande et son gouvernement on pris quelques "mesurettes ", mais aujourd'hui il y a état d'urgence , la fiscalité comme réponse pour tout les problèmes d' endettement , peut fonctionner à court-terme mais elle porte un inconvenant majeur :l' austérité un frein important à une possibilité de relance économique , et une situation d' injustice du peuple français qui pourtant accepte volontiers de payer des impôts , mais ces augmentations importantes ; le peuple les rejettera ! 


Ou est passé le rapport de la compétitivité largement inspiré des valeurs et idées du MoDem ?
François Hollande , Monsieur le Président de la République , à vous d' avoir le courage d' être enfin un homme d'état . 


Séverin Lamotte
Président des Jeunes Démocrates 54

vendredi 1 mars 2013


Les jours se suivent et se ressemblent… On ne sait plus où donner de la tête, ni quoi penser ! Alors qu’en 2011, la TVA réduite était à 5.5%, elle passe à 7% depuis la loi de finances rectificative n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 qui apporte des modifications sur le taux de TVA concernant les travaux de rénovation applicable depuis le 1er Janvier 2012 – cette dernière devant passer de nouveau à 10 % au 1er Janvier 2014 (hausse de TVA que l’opposition socialiste avait dénoncé à l’époque) – mais on aura pas le temps de s’y faire vu que le gouvernement prévoit déjà de la baisser à nouveau à 5% à partir du 1er Janvier 2014 sur un champs de travaux restreint concernant la rénovation des logements sociaux ainsi que les travaux d’isolation permettant des économies d’énergie.

Résultat, alors que les PME du bâtiment se plaignent déjà fortement depuis des années de la lourdeur administrative (et ce n’est pas peu dire), le gouvernement va les aider en leur appliquant non plus 2, mais 3 taux de TVA! 5 – 10 – 19,6 % – un dernier taux qui passera quant à lui à 20% au 1er Janvier 2014.

Alors certes, le secteur du bâtiment est à l’arrêt et on estime que 45.000 emplois pourraient y disparaître d’ici la fin de l’année 2013, si rien n’est fait. Le gouvernement veut donc donner un coup de pouce à certaines activités créatrices d’emplois. Rappelons que l’on estimait que la hausse de TVA de 5.5% à 7% allait détruire en 10 000 emploi en 2012 (1.) et que la nouvelle hausse de 7 à 10% allait engendrer 16 000  et  18 000 emplois supplémentaires détruits pour l’année 2013 (2.) dans le secteur du bâtiment.

Alors que cherche à faire l’actuel gouvernement sur la question des taux de TVA? L’Assemblée nationale ayant abrogé la « TVA Sociale » le 16 Juillet 2012 (3.) qui annulait une hausse de la TVA de 19,6 à 21,2% est supprimait la hausse de 5,5 à 7% sur les produits culturels (comprenant les livres). En Novembre,  moins de 4 mois après la suppression de hausse de la TVA sociale, le nouveau gouvernement annonce la hausse à 20%. Ce mois-ci, il évoque 20,5%, contre une baisse éventuelle du taux intermédiaire de 10 à 9%, le bâtiment bénéficiant au passage de la réintégration d’une partie des travaux au chapitre de la TVA réduite à 5% sur certains travaux… Bref on y comprend plus rien!

Au bilan, ces hausses successives et intempestives auront détruit entre 26 000 et 28 000 emplois pour les années 2012 et 2013 dans le bâtiment avant que le gouvernement ne réagisse. (A quoi on pourrait ajouter entre 35 000 et 40 000 emplois dans la restauration à cause de la même indécision) Alors à quoi cela peut-il bien servir de passer la TVA de 5,5 à 7% pour la rescinder en partie entre 5 et 10% moins de 24 mois après, tout cela en espérant créer de l’emploi? Mais tant qu’à abroger la TVA Sociale, le gouvernement n’aurait-il pas mieux fait de supprimer la hausse de la TVA à 7 % pour les travaux de rénovation? Où mieux, n’aurait-il pas mieux fait d’éviter de voter une hausse à 10%? Tout cela pour revenir à 5%!

Quand on sait que l’ANAH à aidé à la rénovation de 60 772 logement en 2012 (4.) pour le parc privé, à quoi s’ajoute aux alentours de 200 000 logement sociaux rénovés par l’état -quand on estime que cette baisse de TVA ramenée de nouveau à 5% devrait bénéficier pour la rénovation de 500 000 logements – On constate vite que remettre la TVA à 5% pour tous les travaux de rénovation ne videra pas les caisses de l’état et préservera l’emploi qui est déjà menacé tout en soutenant d’avantage la création d’emploi dans le bâtiment et que cette baisse ciblée vers les logements sociaux et les travaux thermiques aura même un spectre de retombée fiscale bien plus importants que ce qu’avait à TVA initiale à 5,5%. Avant c’était 260 772 logement concernés pas une baisse de TVA (que l’on a augmenté à 7, puis 10 % pour remplir les caisses) alors qu’un an après on créé une nouvelle exonération qui touchera 500 000 logements… Allez comprendre! De plus rappelons que dans un cas on aura cassé des emplois dans tous les corps d’état – à cause de la hausse de TVA – pour essayer d’en recréer partiellement, en particulier chez les professionnels de l’Isolation et Plaquistes, par une baisse de TVA.

(1.)http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-taux-reduit-de-tva-passe-de-5-5-a-7_1056887.html 
(2.)http://www.lemoniteur.fr/139-entreprises-de-btp/article/actualite/19375359-hausse-de-la-tva-reduite-coup-de-massue-auquel-le-batiment-ne-s-attendait-pas
(3.)http://www.20minutes.fr/article/972925/assemblee-nationale-abroge-tva-sociale
(4.)http://www.anah.fr/fileadmin/anahmedias/Textes_et_publications/les_reperes/Les_Reperes_Chiffres_cles_2012_01.pdf

Pour les Jeunes Démocrates 54 ,

Yohan Drian

mardi 26 février 2013

LE NON-CUMUL DES MANDATS, C'EST MAINTENANT (ET PAS EN 2016-2017)!!!





Un pas en avant et deux pas en arrière!!
En annonçant récemment remettre à 2016 (comprenez plutôt 2017 à la prochaine élection 
présidentielle, c’est-à-dire renvoyer aux calendes grecques, ad vitam aeternam) -au lieu de 2014 
comme prévu initialement- la question du non-cumul des mandats, le gouvernement socialiste botte 
en touche et cède aux sirènes des notables de son propre parti qui ne sont pas disposés à mettre fin à une "tradition" très française qui sclérose et nécrose la vie politique et démocratique de notre pays mais dont ils profitent aisément quand on sait, par exemple, que plus des deux tiers des parlementaires (députés comme sénateurs) socialistes (http://www.20minutes.fr/politique/1000085-parti-socialiste-pres-deux-tiers-cumulards) sont concernés par cette pratique d’un autre temps, indigne d’un pays comme le notre. 

Ce qui est bien pire encore, c’est qu’en renonçant à un engagement du programme présidentiel de 2012 sur lequel il s’est fait élire, François HOLLANDE trompe sciemment l’ensemble des électeurs qui lui ont accordé leur confiance et qui peuvent raisonnablement se sentir floués. De plus, cela
contribuera sans nul doute à renforcer un peu plus la défiance que nos concitoyens ont déjà envers les politiciens.

Pourtant, cette proposition de réforme que la majorité des français attend depuis des lustres, et qui est régulièrement remise sur le tapis par les gouvernements successifs, avait été audacieusement initiée, dans le camp socialiste, par Martine AUBRY encore chef de file du parti et reprise par la 
commission dite « JOSPIN » sur la moralisation de la vie politique.

Malheureusement si audacieuse soit-elle pour un parti qui pratique lui-même largement le cumul des mandats, cette proposition (http://www.parti-socialiste.fr/communiques/le-non-cumul-desmandats-doit-entrer-en-vigueur-en-2014http://www.parti-socialiste.fr/communiques/le-non-cumuldes-mandats-doit-entrer-en-vigueur-en-2014) n’aura pas résisté longtemps à la réalité politique interne du parti et aux pressions de ses élus-cumulards.

Cette proposition du non-cumul des mandats qui fait partie du projet de société du MOUVEMENT DEMOCRATE, reprise d’ailleurs dans le programme présidentiel de François BAYROU en 2012, ne peut plus attendre. Il en va du bon fonctionnement et de la vitalité de notre démocratie !

Nul doute que si elle n’est pas adoptée rapidement cette proposition sera reléguée encore une fois aux oubliettes des promesses électorales non tenues et ne sera pas davantage adoptée sous une future majorité de droite dont le principal parti n’a pas plus d’intérêt à abandonner une pratique qui bénéficie largement à bon nombre de ces élus(http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/09/21/plus-de-3-parlementaires-ump-sur-4-cumulent-plusieurs-mandats_1763747_823448.html)

Concitoyennes, concitoyens, rappelons-leur : le non-cumul des mandats, c’est maintenant !


Pour les Jeunes Démocrates 54 ,

Vincent Cataldo 
Vice-Président des Jeunes Démocrates 54

et Séverin Lamotte
Président des Jeunes Démocrates 54

lundi 18 février 2013

Qwant, le premier moteur de recherche « made in France »



Qwant, le premier moteur de recherche « made in France » 

Concurrencer le géant américain Google, un rêve et un défi ? C’est pourtant ce qu’ont tenté trois français en créant le premier moteur de recherche 100% français.  Lancé il y a quelques  jours, Qwant est déjà disponible en 15 langues et dans 35 pays.

Qwant moteur de recherche français, innovant et mêlant  plusieurs types de recherche :

Ce moteur veut aller à l’essentiel en affichant sur un même page les résultats selon 4 types de critères, il réunit les deux grandes familles de recherche, celle des algorithmes (par exemple Google, Bing, Ask, Voila…) et celle des recommandations (Facebook, Tweeter).
 Répartis  en 4 colonnes, les résultats de recherche se basent sur : ce qui se dit sur le web, ce que l’on trouve sur les réseaux sociaux,  le live (actualités en temps réelle) et enfin la partie shopping. Le tout est surmonté de photos et de vidéo et il est possible d’affiner les recherches dans les différentes rubriques.

Un projet développé dans le grand secret misant sur le buzz :

Deux ans de travail et quelques millions d’euros ont été nécessaires pour développer ce nouveau concept de moteur de recherche. En effet la concurrence étant rude sur le marché des nouvelles technologies liées à internet, la discrétion était de rigueur.
Les trois acteurs nationaux de ce projet sont la société Pertimm qui est un moteur de recherche professionnel utilisé par les acteurs de la grande distribution (Auchan, Meetic et Pages Jaunes), la société Leandri spécialisée dans la sécurité informatique et Jean Manuel Rozan qui a financé le projet, ce financier français s’est illustré dans la création de fonds d’investissement qui ont financé par exemple l’opérateur brésilien GVT.

Les trois entrepreneurs misent tout sur le buzz pour rassembler une audience de plus en plus importante.
Nous avons testé sur une recherche simple,  le résultat est particulièrement bluffant puisque l’on retrouve en une seule page toutes les informations essentielles.
Malgré plusieurs tentatives pour détrôner le géant américain Google (90% des requêtes sont effectuées sur ce site), les projets développés par d’autres concurrents n’arrivent pas à prendre leur envol et à ravir des parts de marché à ce mastodonte, ou encore tombent dans l’oubli comme le programme franco-allemand, Quaero, lancé en  2005 par Jacques Chirac.

Nous souhaitons bonne chance à ce petit nouveau et espérons qu’il  percera dans le milieu de la recherche sur internet pour dorer enfin le blason de la France qui reste un peu à la traîne dans le domaine des nouvelles technologies liées à l’informatique.

Pour les Jeunes Démocrates 54, 

Yoann HENRY
Adhérent JDEM54

dimanche 17 février 2013

Repas de début d' année des Jeunes Démocrates 54


Photo : Les Jeunes démocrates 54 réunis ce soir autour de notre repas de début d'année . Au centre de nos valeurs , en avant 2013 !


Vendredi 15 Février 2013 , les Jeunes Démocrates de Meurthe et Moselle autour d'un bon repas convivial , se sont réunis pour l’occasion. 
A l'entrée : point politique local et national , au repas : question du redressement de l'industrie ( produire en France ) , l'enjeu européen et au dessert : nos valeurs de démocrates , questions de société . 
Ce repas fut riche en idées et en force de propositions .  

De gauche à droite :
Vincent Cataldo ( Vice Président Jdem54 ) , Séverin Lamotte (Président JDEM54 ) , Yohan Patrick Drian ( Adhérent JDEM 54 ) , Yoann Henry ( Adherent JDEM 54 ) , Antoine Grosdemange ( Membre du bureau JDEM 54 )

Pour les Jeunes Démocrates 54 
Séverin Lamotte , Président JDEM 54 .